Si vous aviez du temps, qu’est-ce que vous feriez, concrètement ?

Il n’y a pas de mauvaise réponse, je vous propose juste d’imaginer ce que vous pourriez accomplir ou changer dans votre vie de tous les jours, vie bien chargée de dirigeant, si vous aviez le temps nécessaire pour le faire.

Je parle bien du Temps comme d’une ressource : c’est à dire que c’est un moyen pour obtenir un objectif, au même titre, pour les dirigeants d’entreprises, que les ressources humaines ou la trésorerie.

Sauf que vous savez comme moi, on en parle partout dans les médias depuis un moment déjà, ces moyens que sont les Ressources Humaines et la Trésorerie sont en crise. A moins d’une exception dingue, tout le monde est concerné par au moins une de ces deux crises, que sont les conséquences de ce qu’on a appelé La Grande Démission, et un croisement de crises économiques entre ce qui a été dû au Covid, et la crise énergétique qu’on connaît depuis plusieurs semaines.

Quelle que soit votre situation, il reste une ressource dont la maîtrise peut être abordée avec certitude et sérénité, c’est la Gestion de votre Temps. Et je voudrais à présent vous démontrer, avec plusieurs histoires à l’appui, que maîtriser votre Temps vous propulsera dans la digne délégation des Dirigeants du Futur

L’Histoire de Paul

Je voudrais vous parler d’un de mes tout premiers clients. On va l’appeler Paul, ce n’est pas son vrai prénom, en vrai on s’en fout, ce qui compte c’est là où il était avant de travailler avec moi, et là où il est arrivé après quelques semaines de collaboration.

Avant de me rencontrer, Paul n’avait plus vraiment de vie de famille : il arrivait au bureau le matin sur le coup de 6h, et repartait le soir difficilement avant 23h, tout simplement parce qu’il voulait avoir deux petites heures le matin avant que tout le monde n’arrive, et travailler trois ou quatre heures de plus le soir une fois que tout le monde était reparti.

Non seulement il faisait deux journées de travail en une seule, mais il ne savait pas comment faire pour éteindre les incendies pendant la journée, entre les collaborateurs qui débarquaient dans son bureau avec un problème, les dossiers urgents à boucler, les réunions, les clients à servir et à rassurer, etc…

Il en devenait complètement déconnecté de sa vie personnelle et familiale, puisqu’il travaillait autant pendant les week-ends. Toujours à rattraper ou à anticiper, jamais dans l’instant présent.

Alors, attention, je n’ai pas dit que le dirigeant devrait être égocentrique de son temps et de son énergie hein ! Mais dans son cas, revenir à un juste milieu pouvait être utile. En tout cas, ça faisait partie de ses demandes.

    Voilà ce que Paul me disait :

    • « Je regrette de ne pas voir mes enfants grandir ».
    • « J’ai peur que, si ça continue comme ça, ma femme me quitte. La situation n’est pas juste pour elle ! »
    • « Je voudrais pouvoir aller faire un golf de temps en temps avec les copains, mais à chaque fois que l’occasion se présente, j’ai plus important ou urgent à faire »
    • « J’ai beaucoup trop de choses à gérer et ma tête va exploser ».
    • « J’aimerais pouvoir dormir davantage, je suis épuisé ».

    Ces phrases reflètent les conséquences des principales problématiques des dirigeants qui, comme Paul, ne maîtrisent pas leur temps : épuisement, charge mentale, solitude et vie de famille réduite.

    Est-ce que vous connaissez, dans votre entourage, des dirigeants comme Paul qui sont épuisés, qui ont une charge mentale très importante, qui à cause de leur travail sont de plus en plus seuls et de plus en plus éloignés de leur famille ? Est-ce que vous voyez ces personnes comme des dirigeants capables de faire face aux défis qui se présentent à nous dans le futur ? Est-ce que vous diriez que Paul arriverait, par exemple, à mieux gérer sa société si du jour au lendemain, ne serait-ce que 5% de ses collaborateurs donnaient leur démission ?

    Et quand Paul est venu travailler avec moi, ces questions n’étaient pas du tout aussi pressantes qu’aujourd’hui : les sujets de crise économique ou de Grande Démission n’étaient pas du tout à l’ordre du jour.

    Pourtant, aujourd’hui, Paul ne craint plus le départ de collaborateurs, il arrive au bureau à 8h30, un peu avant la grande moyenne de ses employés, il part le soir avant 18h, et n’hésite pas à poser ses vendredis après-midi pour aller taper des balles avec ses copains, qui sont ravis de le revoir et de passer de bons moments avec lui.

    Paul a réussi à changer de regard sur son rapport au temps. Il a réussi à se permettre du bien-être pour lui-même, avec toutes les conséquences positives qu’on imagine sur son business, sur sa vie sociale et sa vie familiale.

    Quelles sont les problématiques liées au temps de ces dirigeants ?

    On a déjà commencé à évoquer ce que sont les conséquences des problématiques liées au Temps des Dirigeants, que ce soit pour leur vie personnelle, pour leur vie de Dirigeant, et pour la vie de leur entreprise : épuisement, charge mentale, solitude et vie de famille réduite, etc. Voyons ces problématiques :

    1) Le perfectionnisme

    C’est-à-dire vouloir que tout soit absolument parfait, bien fait, au poil. Et comme tout doit être absolument parfait, tout prend beaucoup plus de temps. Le soucis, c’est qu’en échange du temps utilisé à parfaire certaines choses, il ne reste plus de temps pour juste faire d’autres choses, et il y a très souvent un déséquilibre entre l’intérêt de parfaire certaines choses, et celui de juste faire certaines autres.

    J’ai eu une conversation comme ça avec quelqu’un qui est devenu client par la suite, on va l’appeler Antoine, qui me disait : « Si ce n’est pas fait correctement, les clients iront voir ailleurs et les investisseurs me lâcheront ! » Sur le principe j’étais d’accord avec le constat. Je lui demande : « Est-ce que tu te considères comme un menteur, comme une personne qui enjolive ce qu’il dit pour attirer la curiosité ou l’envie des clients et des investisseurs ? » et évidemment il me dit non, bien sûr… De cette manière, je lui ai simplement fait comprendre deux choses :

    • les clients et les investisseurs lui font confiance sur la base de ce qu’il leur a dit,
    • les clients et les investisseurs ne sont pas responsables de ce que lui imagine qu’ils veulent vraiment.

    Le perfectionnisme est un bon gros mangeur de temps, généralement pour les mauvaises raisons. Et tant que vous ne comprenez pas ces raisons, et les raisons derrière ces raisons, vous ne pourrez pas mettre en place de stratégie efficace pour maîtriser votre temps.

    2) La peur

    Je ne vais pas épiloguer très longtemps sur la peur. On a déjà vu e cas d’Aurélie, plus tôt. C’est un frein qui coûte énormément de temps parce qu’elle nous plonge dans l’inaction plutôt que dans l’action. On peut passer un temps fou à ne rien faire par peur : peur d’un résultat insuffisant, peur du regard des autres, peur de se tromper, peur de perdre de l’argent…On va donc ruminer sa peur, même de façon inconsciente, plutôt que d’agir. On va par exemple se raconter des histoires, se convaincre de certaines choses juste pour éviter l’action.

    3) Le besoin de contrôle

    Ce n’est pas tout à fait la même chose que le perfectionnisme. Disons que les procédés sont les mêmes, mais les motivations, les raisons, ne sont pas les mêmes. Le besoin de contrôle, c’est ce qui pousse tel cadre ou dirigeant à revérifier les actions et les tâches des collaborateurs, à faire des revues hebdomadaires en réunion qui vont durer des plombes, à mettre en place des outils de suivi, etc.
    Que des choses qui demandent du temps, émaillent la confiance entre collaborateurs et n’apportent aucune productivité concrète par rapport à la mission d’une entreprise. En cherchant à contrôler les gens, les faits, les opinions aussi parfois, on consomme énormément de temps qui ne sert pas la mission qui est la nôtre. On peut parler de la petite phrase que tout le monde connaît : « la confiance n’exclut pas le contrôle ».

    Vous savez de qui est cette phrase ? Il y a bien une personne célèbre, tristement célèbre même, à l’origine : C’est Lénine ! et le management inspiré par Lénine n’est pas franchement un modèle, je pense ! Vous allez vite comprendre pourquoi cette phrase est absolument débile dans sa logique : si vous êtes dans le contrôle, ça veut dire que vous n’avez pas confiance : en vos équipes, en leurs résultats, que sais-je ? Mais vous n’avez pas confiance. Or, si vous avez confiance, si vous êtes certains de la capacité de vos équipes à produire ce qu’ils doivent produire, alors le contrôle est inutile.

    4) Faire plaisir

    Parfois, c’est une raison assez inconsciente, dans le sens où on n’y réfléchit pas vraiment, et parfois c’est une motivation complètement assumée, voire même vitale : on DOIT rendre service pour faire plaisir pour… ah… mais pour quoi, d’ailleurs ? C’est là que les vraies raisons sont en jeu. Je parlais l’autre jour avec un manager, Clément, débordé forcément, et je le fais parler de la manière dont il remplit ses journées, alors il m’explique.
    Il coordonne une équipe de 12 personnes en finances dans une filiale d’un grand groupe, et je comprends en l’écoutant qu’il fait tout, absolument tout, en espérant bien se faire voir, autant de la part de ses équipes que des personnes à qui il va lui-même répondre. Il va accepter de prendre en charge des petites opérations annexes qui n’ont rien à voir avec la Finance – et quand il s’en rend compte, il ne demande surtout pas d’aide à ses collaborateurs ; un autre exemple : il va accepter quand un collaborateur propose qu’on mette des plantes vertes dans l’open space, mais il va surtout lui-même arroser ces plantes quand il voit que personne d’autre ne le fait.

    Voilà 4 problématiques qui se retrouvent systématiquement. Il y en a d’autres, mais celles-ci sont celles qui se retrouvent le plus. Et si j’en parle c’est parce que notre sujet, au départ, c’est quand même vous : les dirigeants du futur, et votre bien-être !

    Et même si mon expérience est un peu biaisée, je dois dire que je ne connais personne qui vit au moins l’une de ces quatre problématiques, et dise à côté de ça être fondamentalement heureux de sa vie.

    Qu’est ce que vous voulez vraiment ?

    Votre trésorerie et les Talents de vos équipes, ne sont pas des moyens pertinents pour résoudre vos problématiques de Temps. Je ne peux pas le dire plus clairement. Donc, que nous ayons, dans le futur, moins de Trésorerie ou une pénurie de Talents n’est pas si grave. Par contre, si vous ne savez pas résoudre ces problématiques liées au Temps, votre capacité de survie est très limitée.

    Tout à l’heure, j’ai mis Lénine au pilori avec sa petite phrase « La confiance n’exclut pas le contrôle ». Pour équilibrer les choses, je vais à présent clouer au pilori quelqu’un avec qui il n’aurait probablement été très copain, qui disait à son époque que « Le Temps, c’est de l’argent ».

    Vous savez qui a dit ça ? C’est un des pères fondateurs des Etats-Unis, qui n’a pas dit que des conneries de toute sa carrière, mais celle-ci en est une énorme !
    C’est Benjamin Franklin !

    Eh non, le temps n’est pas de l’argent : vous pouvez utiliser du temps pour fabriquer de l’argent, mais vous ne fabriquerez jamais de temps supplémentaire dans vos journées de 24h, ou dans vos vies que je vous souhaite longue et prospère, grâce à de l’argent ! Tout scientifique qu’il était, il a très mal équilibré son équation.

    Par contre, le temps et l’argent sont deux moyens d’obtenir et de faire ce qu’on souhaite. Dans notre hypothèse de départ, l’argent est rare, donc le temps reste le principal moyen pour tout le monde, et pas seulement les dirigeants en réalité, d’obtenir et faire ce qu’il souhaite.

    D’ailleurs, j’aimerais être persuadé que vous savez quels sont les objectifs que vous poursuivez à la tête de vos entreprises !? Ce que je veux dire, c’est qu’on est certain d’arriver nulle part si on ne sait pas où on va !
    Et la question, derrière tout ça, c’est de savoir si vous êtes absolument persuadé que tout ce que vous faites, entre le moment où vous vous réveillez le matin et le moment où vous vous couchez le soir, est absolument et intégralement au service de ce que vous voulez.

    On parlait de Paul, plus tôt : il a compris comment servir ses propres intérêts pour mieux servir ses clients, et il est bien dans sa vie.

    J’insiste sur cette idée mais, servir vos clients, c’est le but premier de votre business, n’est-ce pas ? Mais servir ses clients ne veut pas dire faire tout et n’importe quoi, en s’oubliant au passage.

    Les statistiques de santé au travail estiment qu’une personne sur trois qui travaille est susceptible de faire au moins un burn-out dans sa carrière à l’heure actuelle. Non seulement c’est dramatique, mais une personne sur trois qui travaille, ça veut dire un dirigeant sur trois aussi ! Et un burn-out, ça veut dire quoi ? Ça veut dire minimum 6 mois d’arrêt de travail, donc potentiellement six mois où vous ne pouvez plus, mais vraiment plus, diriger votre entreprise et servir vos clients. Ça vous branche, comme scénario ?

    Alors je sais, vous vous dites que le burn-out c’est pour les autres : un sur trois, les autres sont quand même très nombreux. Et puis, sincèrement, des gens qui ont vécu un burn-out, quelle est la part de ceux qui étaient convaincus qu’ils allaient y passer ? Très faible, forcément.

    Les dirigeants du futur sont ceux qui savent se préserver, notamment dans la manière dont ils vont équilibrer leur vie de manière satisfaisante, pour les raisons que je viens d’évoquer. Les dirigeants du futur sont ceux qui sauront, dans n’importe quelle situation, comme Romain, servir leurs clients. Même avec des moyens limités. Même avec des équipes réduites. Tant qu’ils savent maîtriser leur temps et leur organisation.

    Vous ne pourrez pas servir correctement vos clients comme vous le voulez, si vous ne maîtrisez pas votre temps, si vous êtes dans un perfectionnisme ou dans une peur qui vous immobilise, si vous êtes dans un besoin de contrôle ou de faire plaisir qui vous font faire beaucoup de choses vous éloignant de vos objectifs.

    Je ne fais que dire des évidences : maîtriser votre temps, c’est comprendre ce qui vous constitue, c’est ordonner votre vie, vos objectifs, vos besoins, vos désirs, et c’est ne plus subir.

    Imaginez ce que serait votre vie de dirigeant si, à partir de demain, vous ne subissiez plus le temps ? Qu’est-ce que ça changerait ? Imaginez le niveau de bien-être que ça procurerait ?

    Pour vous, qu’est-ce qui va changer ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment pour vous et pour votre vie ?

    Il n’y a pas de baguette magique, mais il y a une solution spécifique pour vous, et c’est mon travail de vous la faire découvrir. Et pour la découvrir, il y a une première étape essentielle : que nous parlions.

    Rien de plus facile pour cela : prenez rendez-vous avec en cliquant ce lien Calendly.
    On regarde où vous êtes, où vous voulez aller, et surtout, comment nous allons faire pour vous y amener.

    Le voyage ne fait que commencer.

    Expert en strategie digitale et formateur Linkedin Cédric Simon

    Jean Baptiste Baron

    Jean Baptiste Baron, expert dans la gestion du temps pour les dirigeants d’entreprise, est un guest du réseau Business ON. N’hésitez pas prendre rendez-vous pour un audit de votre situation en cliquant le bouton vert ci-dessous.